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Pourquoi le burnout est un cadeau (2ème partie)

Comme je te le disais, c'est peu après que mon genou m'ait lâchée que le yoga est rentré dans ma vie. Et avec lui, une nouvelle façon d'envisager la manière dont je pratiquais mais aussi dont j'enseignais. Grâce au yoga, j'ai compris que certaines choses que je faisais sans trop me poser de questions n'étaient peut-être pas sans conséquences pour mon corps et que si je souhaitais pouvoir continuer à enseigner, il faudrait que je change certaines choses. Plus je pratiquais le yoga, plus je suivais des ateliers, plus j'en apprenais sur mon corps mais aussi sur moi. Et j'ai commencé à me reconnecter au monde invisible qui nous entoure et que j'avais mis de côté pendant trop longtemps. Ainsi, j'avais remarqué que j'étais encore plus sensible qu'avant aux atmosphères, aux ambiances mais aussi que j'étais comme une éponge face au stress des autres. Ainsi, par exemple, je me souviens avoir été dans la file à la caisse d'un supermarché un soir après le travail, fatiguée, avec juste l'envie de rentrer chez moi mais il me fallait de quoi compléter mon repas du soir.,. la file n'avançait pas, les gens devenaient de plus en plus nerveux et évidemment moi aussi mais j'avais l'impression que cet agacement naturel que l'on ressent dans une file qui n'avance pas était démultiplié... à tel point qu'à un moment, j'ai quitté la file, posé mon panier dans la pile des paniers vides à côté de la caisse et je suis sortie presque en courant du magasin car j'avais l'impression d'étouffer. Ce n'est qu'une fois dehors et après quelques minutes de marche que j'ai commencé à m'apaiser et à prendre conscience que ce que javais ressenti ne m'appartenait en réalité pas et quand je suis arrivée chez moi j'ai compris que j'avais "pris" le stress des gens qui m'entouraient car j'avais plus ou moins retrouvé mon calme. Cet épisode s'était produit un peu avant que je ne commence à m'intéresser au yoga mais il me revenait souvent en tête quand, par exemple, dans un bus ou un tram, je sentais mon humeur changer radicalement sans raison particulière (en apparence) ou que j'avais encore ce sentiment d'étouffer quand il y avait trop de monde près de moi dans un espace fermé. Les seules exceptions étaient les salles de cinéma et de théâtre. Ceci m'a amenée à m'interroger sur la raison pour laquelle ces phénomènes se produisaient uniquement dans certaines circonstances et pas dans d'autres puisqu'elles étaient à priori similaires.


Ce que je ne savais pas encore, mais que j'ai commencé à comprendre peu de temps plus tard lors de mon initiation au premier degré du reiki, c'est que nous avons tous un champ énergétique et que ces champs énergétiques peuvent interférer. Je l'ai d'ailleurs vécu personnellement car lors d'un soin collectif pendant lequel nous apprenions les positions des mains, je sentais l'énergie de la personne à côté de moi qui travaillait sur la même zone et qui venait se mêler à la mienne pour le bien--être de la personne sur la table, laquelle a ressenti une chaleur extrêmement forte là où nous étions positionnées. Grâce au reiki, j'ai commencé à comprendre que peut-être il y avait autre chose que le visible et que cet invisible (que j'essayais de ne pas aborder) était tout aussi réel et impactant que ce que nous pouvons toucher ou sentir. Si le reiki ne m'a pas apporté toutes les solutions immédiatement, il m'a permis d'accepter cette part de moi qui tendait vers l'occulte. C'est également grâce au reiki que j'ai compris que peut-être il y avait des choses en moi que je n'avais pas encore regardées correctement. En effet, après une adolescence difficile où mon surpoids, mes lunettes et mes cheveux mousseux faisaient de moi la cible idéale des moqueries et où j'ai énormément perdu confiance en moi et une enfance où je me suis sentie rejetée par les autres enfants car je n'avais pas les mêmes centres d'intérêt, ma confiance en moi était déjà bien entamée. Sans compter que ces 10 années à me chercher professionnellement parlant n'avaient pas aidé. Sentimentalement, ce n'étais pas non plus une réussite et cette blessure au genou est venue me rappeler à quel point au fond j'étais vulnérable et surtout me dire que quelque chose n'allait pas.



Mais comme je pensais que les psys étaient là pour des cas bien plus graves que le mien et qu'à priori je ne faisais pas partie de ces personnes qui ont besoin de leur aide puisque je n'avais subi aucune violence physique et que je ne pensais pas que ce que j'avais subi enfant et adolescente était une forme d'abus et de violence, j'ai cherché des clés pour aller mieux au travers de lectures, de formations mais c'est surtout le yoga qui m'a aidée dans un premier temps. Le yoga m'a appris à apprécier mon corps, à le respecter et à en prendre soin. Chose que je n'avais jamais fait jusqu'alors. Même si j'étais dévouée aux autres, je le faisais en prenant soin de moi et aussi en me respectant plus. C'est d'ailleurs grâce au yoga que j'ai pu "sauver" mes genoux car pendant 2 ans, et plus ou moins jusqu'à la fin de ma première formation de yoga en 2013, mes deux genoux me faisaient souffrir à intervalles irréguliers. C'est aussi lors de cette formation que j'ai appris que ce qui se manifestait dans le corps était généralement l'expression d'une émotion refoulée, d'une situation mal vécue ou encore la conséquence d'une blessure plus ancienne. J'ai appris également que les couleurs pouvaient "soigner" ou en tout cas rééquilibrer, que le son et surtout les vibrations avaient également la possibilité de nous faire du bien ou au contraire, de nous "brouiller" . J'ai également découvert les fascinantes expérience du Dr. Masaru Emoto sur l'eau et si bien entendu, J'ai étudié la pensée positive, la psychologie positive, approfondi de plus en plus mes connaissances sur les chakras, leur relation avec les organes de la région du corps où ils se trouvent, j'ai médité. Beaucoup médité. Et puis, au fil du temps, j'ai pu constater que j'appréhendais bien mieux les situations où j'étais exposée au stress des autres, que j'arrivais à mettre plus de joie et de positivité dans mon quotidien, que les cristaux m'accompagnaient dans ma transformation intérieure et j'ai retrouvé le plaisir de porter mes bijoux en pierres semi-précieuses avant de tester d'autres techniques pour prendre soin de moi et me faire du bien : la sonothérapie (et surtout le bains de gong), les Access Bars, l'Ayurveda et les massages ayurvédiques, mais aussi d'autres styles de yoga, bref, 'j'étais en réceptivité totale. J'ai même fait de l'hypnose régressive il y a peu.


Ce burnout m'a permis de comprendre que je n'étais pas à ma place dans le monde de l'entreprise et que d'ailleurs, la réponse était en moi depuis toujours car je savais que je souhaitais "aider", "rendre service". Comment? Je ne ne savais pas à l'époque mais maintenant que j'ai trouvé mon chemin, je peux voir avec clarté que la vie essayait de me montrer que je n'étais pas là où je devais être. Il m'a fallu plus de 10 ans pour le comprendre, sans doute parce que je cherchais trop à m'intégrer. A être "comme les autres".


Bien sûr, le chemin n'est pas terminé et je continue à évoluer et à apprendre quotidiennement, apprendre de mes expériences, des personnes qui me font confiance pour leur bien-être, mais surtout, mon burnout a été une ouverture sur ce que je suis vraiment et surtout il m'a permis de découvrir un monde dans lequel je me sens bien, un monde qui a du sens pour moi et qui me permet d'appréhender la vie avec une vision certes différente, mais créative, ouverte. C'est tout mon apprentissage pour aller mieux que je mets à disposition des personnes qui croisent mon chemin et qui souhaitent que je les accompagne, le temps d'une séance ou parfois, depuis plusieurs années dans le cadre de mes cours.


Ces dernières années, grâce à mes formations, mes professeurs, aux personnes qui me font confiance aussi, et parce que je pensais que je n'avais pas droit à une aide thérapeutique, j'ai compris que toutes les réponses étaient en nous-même et qu'il fallait "juste" aller les chercher mais aussi que la vie nous ramène toujours là où l'on doit être et que si l'on vit une expérience, c'est pour une bonne raison. Ainsi, j'ai à coeur de partager les cadeaux que la vie m'a offert car c'est ma manière à moi de contribuer à ce que chaque personne qui traverse une période compliquée ne se sente pas seule, qu'elle se sache écoutée, soutenue et ... comprise. C'est ce;a qui me met en joie et qui me donne envie de lever le matin même si parfois, mon rôle se limite à orienter la personne vers quelque chose qui pourrait être bon pour elle.


Et au fond, qui peut mieux comprendre ce que tu traverses que quelqu'un qui a vécu la même chose que toi?



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